Gouvernance universitaire : La feuille de route déclinée aux «nouveaux»

Moment de la séance de travail entre Jean de Dieu Moukagni-Iwangou et les responsables d’universités et grandes écoles, le 4 mars 2019 à Libreville.






        Un mois et demi après avoir fixé le cap de gouvernance en milieu universitaire, le ministre de l’Enseignement supérieur a reçu, le 4 mars à Libreville, les nouveaux responsables des établissements d’enseignement supérieur. Objectif : édifier les concernés sur cette nouvelle façon de faire.

       «Le cadrage normatif en matière veut qu’après la nomination, les nouveaux promus signent un contrat de performance avec la tutelle. C’est une direction claire, qui inscrit désormais la gouvernance universitaire autour des principes de performance», a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur. «Il appartient donc à chaque nouveau promu de décliner son projet de gouvernance en objectifs précis, en actes qui les concrétisent, de sorte à nous permettre de suivre, évaluer et nous assurer que les politiques publiques sont respectées», a souligné Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

        Au cours de cette réunion, le ministre de l’Enseignement supérieur a pris connaissance des projets de gouvernance de nouveaux dirigeants de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), l’École normale supérieure (ENS), l’Université des sciences de la santé (USS), l’Université Omar Bongo (UOB) et l’Institut national des sciences de gestion (INSG). Une démarche à laquelle adhèrent les principaux concernés.

       «Nous avons été nommés sur la base d’un contrat. Aujourd’hui, le ministre d’État nous a rappelé les axes de celui-ci», a indiqué le directeur général de l’Enset. «À partir de ce contrat, nous allons redéfinir une qualification sur trois ans. Nous avons reçu les précisions du ministre sur les axes à développer dans ce contrat», a souligné Jean Christophe Moundjigui.

       Le directeur de l’ENS, pour sa part, a rappelé que lui et ses collègues ont été retenus et  promus dans leurs nouvelles fonctions, sur la base d’un projet de gouvernance institutionnelle. «Le ministre nous a décliné les orientations sur le contrat de performance, ce qu’il attend de nous sur trois ans, nos objectifs et actions à mener (…) Notre projet se décline en quatre axes : la pédagogie, la recherche, la gestion administrative et la gestion des activités socio-éducatives. Sur la base de ces quatre axes, des actions seront menées et appréciées par le ministre de l’Enseignement supérieur», a déclaré Fidèle Allogho Nkogue.

       Avec la tutelle, les dirigeants d’universités et grandes écoles vont également convenir du programme qui doit être adopté en vue de la présentation des comptes, des bilans et faire le point des activités pédagogiques de l’ensemble des établissements supérieurs du Gabon. Un nouveau mode de gouvernance qui arrive tardivement certes, mais qui n’en demeure pas moins nécessaire.


SOURCE : gabonreview
MESRSTT/DCSI 2019